Le Führer visite une grande usine qui travaille pour l'effort de guerre. Les ouvriers sont alignés devant lui, comme des soldats.
Il s'approche du premier:
- Comment t'appelles tu? Où es tu né?"
- Je suis Rudol Fess, de Dusseldorf, Mein Fuhrer!"
- Tu es un bon nazi?"
- Oui, Mon Fuhrer!"
- Prouve le!" Hitler se fait apporter une mitraillette. "Je te donne l'ordre de tirer sur tes camarades!"
- Ach, Nein, Mein Führer, ne me demandez pas ça!"
- Tu n'es pas un bon Allemand!"
Hitler passe au suivant Otto Bahn. Lui fait les mêmes questions, même réponse. Il ne peut pas tirer sur ses camarades.
Il passe au suivant Heinrich Toffen, de Hambourg. Mêmes questions, mêmes réponses. Hitler est trés déçu.
Il passe au suivant. Mais alors, avant qu'il ait pu parler, l'ouvrier lui prend la mitraillette des mains, et lâche une longue rafale qui allonge toute la file.
Hitler est enthousiasmé. Enfin un bon nazi!
- Je te félicite, meine genosse! Comment t'appelles tu?"
- Moi? Bébert, de Ménilmuche!"
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En France occupée, un passant déambule dans la rue, avec un écriteau où est inscrite en grosses lettres la mention R.A.F.
Les Allemands l'arrêtent, le mènent à la Kommandantur, à coups de pompe dans le train.
- Vous êtes eine gaulliste, YA? Afficher lettres RAF Royal Air Force?"
- Mais non! Ca veut dire Rien à fumer. J'ai plus de tabac, et c'est une grosse privation pour moi!"
- Ach so! Privation, ya ya! Guerre gross malheur!"
Les Allemands lui filent trois paquets de cigarettes, lui tapent dans le dos, le relâchent.
Mais le lendemain, au même endroit, le même type se fait prendre avec la pancarte RAF autour du cou. Il se re-fait alpaguer. Cette fois, passage à tabac en règle.
- Du, grosse zaloperie! On te donne zigaretten, et tu affiches encore RAF!"
Le mec crache deux dents, et explique:
- Ben oui, cette fois, ça voulait dire "Reconnaissance Au Führer"!" |