je viens juste de boucler un projet de texte dessus...

Mais si mon Ami David se met à me couper l'herbe sous le pied... outre sa "courtisanerie" (je blague bien sûr) et son silence assourdissant sur d'autres lieux... alors je m'incline.

D'une manière plus générale, l'armée britannique disposait au Caire d'un service d'écoute et de décryptage des communications digne de Blentchey Park (je suis pas sûr de l'ortaugrafe).

D'une manière plus globale, les connaissances données par Ultra (particulièrement en ce qui concerne le trafic radio de la Luftwaffe, connu pour son peu de discipline) amène à relativiser plusieurs idées affirmées péremptoirement un peu partout :

- les communications italiennes ne furent pas à l'origine de la majeure partie des pertes d'information (il y en eut aussi, mais Ultra simplifiait grandement la chose), ce qui explique d'ailleurs que finalement les anglais connaissait mieux les allemands que les italiens (d'où quelques déboires, à Bir El Gobi fin novembre 41 par exemple où une brigade blindée britannique se fait proprement écrasée par l'Ariete soutenue par le RECAM, dont les bataillons de Giovani Fascisti).

- les prétendues pressions de Churchill rendant insupportables le poste de chef des forces du Proche et du Moyen Orient, et engendrant des attaques prématurées sur Halfaya. Il semblerait que Auchinleck (par exemple) n'ait décidé ses attaques que sur les conseils de son service de renseignement (qui tenait un état journalier d'une précision diabolique du nombre de chars et de canons allemands). Les télégrammes comminatoires du Premier ministre n'ont donc pas l'importance que l'on a l'habitude de leur donner (pour Crusader, mais aussi pour BattleAxe...).

Voilà mon petit ajout à ce Cher David, que je suis heureux de retrouver en pleine forme son silence sur Italie 35-45 m'ayant causé quelques inquiétudes...
;-)))))
à plus,

CM