Massu - Leclerc - Massu - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre

Massu / Pierre PELLISSIER

En réponse à
-1Les Français Libres et l'armée d'après guerre de Jacques Ghémard

Massu - Leclerc de René CLAUDE le jeudi 23 janvier 2003 à 02h05

Bonsoir - Bonjour,

Lorsque Leclerc prend le commandement militaire du Tchad le 2 décembre 1940, il fait envoyer un télégramme à tous les postes du vaste territoire. Il y annonce son intention de rassembler et de préparer des forces pour la contre-attaque dans un pays qui touche à la Lybie (italienne) et au Niger resté fermement vichyste.
Le premier contact entre Leclerc et Massu se déroule dans un climat de méfiance et de prévention. Après avoir annulé un raid préparé par d'Ornano sur Mourzouk auquel Massu rêvait de prendre part, ce dernier a le sentiment que Leclerc le trouve un peu trop timoré face aux vichystes d'en face ...(au Niger). Massu gardait un contact radio avec deux officiers qui furent ses supérieurs en France. Ils sont fidéles à Pétain et tentent de convaincre leur ancien subordonné devenu un ardent gaulliste de quitter la "dissidence". De son côté, le capitaine Massu essaie sans trop d'espoir de les rallier à la France libre. Leclerc, un peu parano soupçonnait-il une embrouille ? Si embrouille il y eut, ce ne fut pas dans le sens d'un passage du capitaine à l'ordre vichyste, mais de l'inverse puisque Massu songea à enlever un des officiers en poste au Niger !
Le raid sur Mourzouk aura bien lieu et avec le hardi capitaine appuyé par un détachement anglais.(D'Ornano y perdra la vie)
A la fin de l'été 42, Massu reçoit le commandement d'une compagnie montée... à cheval, la compagnie "Découverte et Combat" patrouillera au nord du lac Tchad et aura une importance politique réelle puisqu'elle sera au contact des éléments vichystes qui mitraillent leurs compatriotes depuis leurs postes à la frontière. En septembre 1942, Massu voit son effectif augmenter en vue d'un affrontement prochain et direct avec les troupes de Pétain. Mais le débarquement allié en Afrique du Nord de novembre (42) change la donne.
Les vichystes du Niger, selon Pellissier, "préfèrent se faire oublier ou même se rallier, ce qui amuse Massu."
La biographie de Pellissier ne nous donne que très peu d'éléments pour comprendre ce que pensait vraiment Massu de l'amalgame et des ralliés de 43 alors qu'il avait rejoint Leclerc sur les bords africains de la Méditerranée. Il avait fait le choix gaulliste très tôt et sans débat intérieur déchirant.Il semblait moins intransigeant, moins "politique" aussi que son patron sur les conditions de l'intégration des soldats et officiers de l'armée d'Afrique dans la nouvelle armée française. Je m'avance peut-être un peu, mais pour moi, Massu n'était pas un soldat politique comme certains des officiers free french. Il n'avait pas accepté la défaite de juin 40 et le régime de Pétain et avait trouvé en Leclerc un chef valeureux en qui il avait mis sa confiance et qui à présent la lui rendait bien. Il ne discutait pas les choix politiques de de Gaulle et avait hâte de reprendre les combat pour la libération et la victoire.
En revanche lorsqu'il reçut l'ordre du commandement allié de se séparer de ses tirailleurs africains ("sénégalais"), il est blessé et ressent cette mesure comme une injustice.
Jamais il n'y aura de brouille durable entre Massu et Leclerc qu'il suivra sur tous les fronts jusqu'en Indochine en accomplissant les ordres donnés sans en discuter publiquement le bien-fondé. Son biographe n'a pas relevé de divergences majeures entre la position de Leclerc et celle de son subordonné sur les questions de la présence française en Indochine. Leclerc estimait que l'on ne devait pas essayer de restaurer l'ancien système colonial sans pour autant se prononcer pour l'indépendance. C'est la ligne dure de d'Argenlieu - soutenu par de Gaulle - qui prévalut en 1946.
Je ne veux pas me lancer dans des "Et si...?" mais Leclerc vivant aurait peut-être empêché Massu de se trouver piégé comme il le fut dans le conflit algérien.

Amicalement et à bientôt,

René Claude

*** / ***

lue 1031 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes