Le problème n'est pas de gagner quand on est le plus fort : c'est à la portée (par définition) d'un stratége médiocre..
c'est de compenser sa faiblesse par une supériorité de commandement...
Or, même avec sa supériorité matérielle, Monty fit rarement des miracles : El Alamein (dernière phase bien sûr), la Sicile, la Normandie (Caen devait être pris quand ?), Arnhem...
Mais bon, j'ai aussi du mal à suivre Liddell Hart et Cornelli Barett qui le critiquent sans mesure.
Il avait le mérite de perséverer, et de s'adapter aux situations (il est coutumier des changements de plan en cours de route dans presque toutes ses batailles).
Si l'opulence matérielle dans laquelle il était lui permettait de changer fréquemment son fusil d'épaule sans risques, j'en connais aussi qui se seraient entêtés sans fin...
alors bof... |