Prenez deux mots : « Bir-Hakeim " et " L’Authion », vous les jetez dans la grande marmite "Google", faites mijoter quelques pages, et parfois vous découvrirez une petite merveille :
Comme ce récit simple et émouvant d'un vétéran de la 1re DFL:
Extrait :
Si les mêmes circonstances se reproduisaient, je referais exactement pareil. De Gaulle s’est présenté à nous en disant : “Je vous ouvre les portes de la prison” ! Je resuivrais ce gars, pour libérer la France.
À l’époque, gaulliste, cela ne voulait rien dire pour nous et pour personne. On ne faisait pas tout cela pour être gaulliste ; et quand je vois maintenant les discours sur le gaullisme du RPR, cela me fait bien rire. Je n’ai jamais été tenté ensuite par un parti politique : ni par le MRP, ni par le RPF, ni a fortiori aujourd’hui par le RPR.
Ce qui était bien dans cette troupe des Français Libres, c’était qu’il n’y avait pas de religion, pas de racisme. On s’en foutait de la couleur de la peau. Le sang qui coulait était toujours rouge. On ne pensait pas à demander au gars sa nationalité, de quel milieu social il venait, quel était son métier. On lui demandait sa région et c’était tout. On ne s’inquiétait pas du reste. Le principal, c’était d’être présent.
On pouvait être Français Libre sans être Français. Français Libre, cela voulait simplement dire appartenir à la France Libre. Et il y avait une sorte d’extraterritorialité pour appartenir à la France Libre : au gars qui était volontaire, on ne lui demandait pas son origine ; on ne lui demandait pas s’il était Français, s’il était né dans tel ou tel endroit. Moi, j’étais Français, mais ça se trouvait comme ça. Il y avait là des gens qui venaient de tous les pays : des Arméniens, des Libanais, des Syriens, des Vietnamiens, des Cambodgiens, des Annamites, des Laotiens, des Arabes, des Africains
Bonne lecture
Laurent |