Une 'tite digression ras-le-bol :
Je ne veux pas imiter Zola et faire pleurer les chaumières mais il faut de temps en temps rappeler aux jeunes générations qu’un professeur après 3 mois de vacances, à qui il est demandé de travailler 2 ou 3 heures de plus pour remplacer un collègue malade, ce n’est pas bien grave…
Je suis d'accord.
Comme de plus en plus de "saltimbanques" des médias et de la culture, nous qui sommes payés au cachet ou à la pige, travaillant de plus en plus souvent sur appel et selon les besoins réels de nos commanditaires, je commence à être exaspéré par les jérémiades systématiques de certains fonctionnaires (police, instruction publique, etc.), relayées avec complaisance par des politiciens opportunistes (pléonasme !). A Genève plus que partout en Europe, ils sont plutôt (très) bien traités, travaillant dans le cadre de conventions collectives qui leur garantissent un contrat "à vie". On prétend qu'avec un tel contrat, il faut tuer quelqu'un pour se faire licencier... Et encore, les bataillons de socio-psycho-conseillers-consultants qui encagent mollement leurs existences soci-professionnelles leur trouveraient des circonstances atténuantes pour justifier des traitements qui grèvent aussi lourdement le budget public.
Et de façon plus générale, marre de cette société occidentale à deux, trois vitesses, où tout est sur-médicalisé, sur-conseillé, sur-protégé pour certaines catégories socio-professionnelles qui, au moindre problème, traînent des gens devant les tribunaux parce qu'elles ont oublié que la maladie, la souffrance et la mort sont encore des caractéristiques de l'humaine condition. Marre.
Fin du coup de gueule et retour à l'Histoire.
Cordialement,
RC |