Bonsoir,
Régulièrement, nos amis co-internautes se penchent sur les conventions typographiques et plus particulièrement sur le bon usage des majuscules.
Croyant trouver réponses à toutes ces angoisses grammaticales, je me suis penché à mon tour sur les ouvrages qui traitent des particularités de notre belle et complexe langue française.
Bof ! Bof ! Comment voulez-vous qu'un petit Belge ne s'égare pas entre la Comédie-Française, l'Académie française et l'académie des Beaux-Arts.
Exemple ! Il est généralement conseillé d'écrire - Seconde Guerre mondiale - Première Guerre mondiale.
Or les Règles typographiques de l'Imprimerie nationale proposent la "seconde guerre mondiale". Allez savoir pourquoi ?
Le JO écrira le ministre de l'éducation nationale plutôt que le ministre de l'Éducation nationale.
Et les Français Libres ?
Les avis sont partagés. Si de nombreux auteurs écrivent Français Libres, d'autres tout aussi nombreux, le Robert notamment, écrivent "Français libres".
Maurice Grevisse suggère que l'adjectif prenne la majuscule lorsqu'il est joint intimement au nom propre. (*) N'est-ce pas le cas pour "Français Libres" ?
Un truand parisien libéré d'un prison belge devient un Français libre. Peut-il prétendre figurer sur la liste des Compagnons de la Libération. §;-))
A suivre...
Bien cordialement,
Francis, grammairien du dimanche.
(*) Le Bon Usage, éditions Duculot, 1946. |