L'évolution des flamands dans le domaine de l'autonomie politique et culturelle a été "dopée" par le virage des grands partis.

Dans les années qui suivirent la guerre, le plus grand parti flamand, le CVP, était unitaire et unitariste. Son aile francophone, le PSC, relevait d'une seule direction nationale. Ce parti a dans son sigle le mot chrétien, ce qui permet de le situer dans le paysage politique belge.

Durant ces mêmes années naquit un parti nationaliste flamand, la Volks Unie, qui ratissait plutôt chez tous ceux qui au cours des dernières années, y compris 40/45, avaient oeuvrés pour l'autonomie de la Flandre.

Dirions nous que c'est par clientelisme électoral, en tous cas, la CVP/PSC se scindat en deux partis et bien évidement le communautaire fut partout présent.

Les petits partis flamands n'avaient plus besoin de monter aux barricades puisque le plus grand parti flamand fédéralisait à tour de bras, tout en restant assez puissant pour conserver aussi les leviers de commande au niveau national.

Ce travail s'est déroulé sur 2 à 3 décénies pour aboutir à la situation actuelle.

L'extrémisme flamingant qui s'exprimait encore via des mouvement commele VMO ( vlaamse militante orde ) ou le TAK
(taal aktie komitee ) a échangé sa veste camouflée ou sa parka contre un costume trois pièces. Toutefois si le discours du Vlaams blok est très flamingant, son aspect soft lui a permi d'entrer au parlement.

Je ne sais pas si le parallélisme avec les bretons, par exemple est évident, les résultats acquis sont quand à eux considérables


Bonne soiirée

Jacky