Le "Spécial été 2005" propose 80 pages et quelques signatures bien connues. Relevons, parmi d'autres, celles de Nicolas Bernard et de Loïc Bonal qui nous rejoignent régulièrement sur LdG.

Au sommaire :

DOSSIER - Etude.
Les Forces aériennes françaises libres.

Dans l'histoire de l'armée de l'air française, les forces aériennes de la France libre constituent une exception qui cristallise tous les excès dans les jugements qu'on a pu porter à leur sujet. Si Ham­let avait été concerné par cet épisode, il aurait sans nul doute paraphrasé sa célèbre tirade : "Etre ou ne pas être des FAFL: voilà la question." Le label FAFL a dépassé le simple cadre d'une légitime organisation de la résistance aérienne à I'ennemi, pour devenir une profession de foi. En cela, les FAFL incarnent I'idéal gaullien en symbolisant "une autre idée" de l'armée de l'air française. On peut concevoir la fierté de ceux qui portèrent l'insigne des FAFL et l'on peut bien volontiers admettre certaines outrances dans les opinions exprimées quant au fait d'être ou de ne pas avoir été des leurs! Il importe de dépasser ces opinions épidermiques pour replacer le phénomène des FAFL dans son contexte historique.
Plus de soixante ans après les faits, il faut chercher à comprendre le mécanisme ayant présidé à la créa­tion de ce qui restera comme ayant été une forme de refus du renoncement face à l'occupant. Cela devrait permettre de répondre à la question de savoir si les FAFL furent une régénération de l'armée de l'air française ou un instrument au service de la "France combattante" personnifiée par l'action du général de Gaulle. La présente étude n'est donc pas le récit des exploits des FAFL. Même si la véritable histoire des FAFL reste encore à écrire, la littérature aéronautique s'est déjà largement emparée de ce sujet en rendant aux intéressés l'honneur qui leur fut souvent injustement contesté. En revanche, nous nous sommes livrés à une réflexion sur le phénomène des FAFL et sa place dans l'histoire de l'armée de l'air française dont les traditions en gardent le souvenir à l'aube du troisième millénaire.
par Patrick Ehrhardt.

Récit : La tragédie de Céphalonie.

L'occupation par les Italiens de l'île de Céphalonie en mer ionienne va s'achever tragiquement au moment où l'Italie veut se retirer du conflit.
par Henri Ortholan.

Stratégie : Objectif Hawaï - La préparation de Pearl Harbor.

Retour sur la préparation par les Japonais d'un évènement capital de la seconde guerre mondiale: l'attaque de Pearl Harbor.
Aux premières heures du 7 décembre 1941, alors que l'Armée rouge repousse une Wehrmacht frigorifiée dans le secteur de Moscou, l'aviation embarquée japonaise fond sur Pearl Harbor, la principale base américaine de l'océan Pacifique.
Les origines du projet - le projet original - les réticences de la direction - le pari de l'exécution.
par Nicolas Bernard.

Bataille : La bataille de Gazala.

La Libye, avec ses étendues désertiques, au relief peu accentué, a été, au cours de la deuxième guerre mondiale, l'un des théâtres d'opérations les plus propices au déploiement des forces blindées, puissamment soutenues par les forces aériennes. Aussi y trouve-t-on, de 1940 à 1943, de nombreux exemples de tous les types d'action blindée.
par Louis-Christian Michelet.

Unité : 1.Panzer-Division - La première division blindée du Reich au combat.

Moins populaire que ses homologues de la Waffen-SS, que les quelques grandes unités du Heer qui ont combattu sur le front de l'Ouest en 1944-1945 ou encore celles qui ont été commandées par des généraux aussi charismatiques que Guderian ou Rommel, la 1.Panzer-Division, l'une des trois premières divisions blindées à avoir été mises sur pieds, possède pourtant une histoire représentative de celles de la majorité de ses consoeurs. De la campagne de Pologne jusqu'à l'effondrement final, elle se confond avec celle de dizaines d'unités, méconnues ou oubliées.
L'objet de l'article est de détailler son parcours, si caractéristique de toute une partie de l'armée allemande et pourtant si peu traité, de sa création en 1935 à la fin du Reich dix ans après.
par Loïc Bonal.

Grands bunkers : Les postes de commandement allemands en France.

Plus de soixante ans après la seconde guerre mondiale, alors que la nature a bien souvent repris ses droits sur les stigmates d'un passé douloureux, de nombreux vestiges de quartiers généraux allemands, parfois en très bon état de conservation, sont encore visibles. Destines à préparer l'invasion de l'Angleterre ou à commander les meutes de sous-marins lors de la bataille de l'Atlantique, ou encore à tenir les côtes en prévision du débarquement allié, ces vestiges interpellent par leur organisation et par leur solidité. Ces constructions seront présentées en commençant par les plus importantes, en sachant que tous les niveaux de commandement étaient, en 1944, protégés sous béton.
par Michel Truttmann.

Et comme chaque mois:
- la rubrique "Anniversaire" : l'ONU et les réfugiés (juillet-août 1945).

- la rubrique "Patrimoine" : un regard douloureux sur la maison d'Izieu.

- la fiche "Armement" : tout sur le Mas 40.