Bonjour,
Au contraire, il y a eu pas mal de textes, d'appels et de "in memoriam" publiés sur les morts (français) du métro Charonne. Ils appartenaient au martyrologue de la génération 68. Maxime Le Forestier en parla d'ailleurs dans une de ses chansons "militantes" des années 70.
Quant aux victimes (algériennes) de la grande ratonnade d'octobre 1961, c'est surtout Einaudi qui a relancé l'enquête sur ces massacres couverts par le préfet Papon puis par les gouvernements successifs de la Ve. Des archivistes en chef d'Etat portent un part de responsabilité dans cette occultation puisqu'ils bloquaient les accès aux chercheurs qui n'étaient pas bien ou assez "en cour"... Pendant des années, j'ai même eu le sentiment que les victimes françaises des charges de police occultaient les victimes algériennes.
Dans le fil consacré au livre de Sonia Combe, je demandais :
La couleur "politique" d'un historien peut-elle influer sur l'obtention d'une dérogation et pourquoi certains archivistes ont-ils été sanctionnés par leur administration pour avoir permis à des chercheurs non-répertoriés de travailler sur des cartons "chauds" (Octobre 1961 ou l'Occupation) ?
Cordialement,
RC |