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En réponse à -2
-1A ce propos... de René CLAUDE

Le mythe "Werther" de René CLAUDE le vendredi 13 mai 2005 à 21h51

Bonsoir,

Le mythe "Werther" fut inventé par Rössler(*) puis repris par des auteurs aussi différents que Michel Hérubel - en toute bonne conscience -, Gilles Perrault et Paul Carrel. Ce dernier, qui avait été encarté au parti nazi, cherchait à se dédouaner; il réactiva la thèse du coup de poignard dans le dos : un traître à Berlin au service des soviétique faisait son affaire.

Il y a quelques temps, j'avais déposé ce message à propos de "Werther" :
"Dans une contribution consacrée à la guerre secrète dans le fil sur L'opération Garbo, Nicolas Bernard écrit à propos de Rössler :
L'historien militaire allemand Wilhelm Von Schramm (...) est d'avis que Werther est issu du cerveau de Rössler, lequel s'inspirait des analyses effectuées par le Bureau HA de Hans Hausamann - hypothèse convaincante, bien présentée et étayée par nombre de références, mais qui ne reste qu'une hypothèse.

En 2004, on est toujours réduit à émettre des hypothèses sur l'origine des informations "sensationnelles" envoyées par Werther-Rössler à Moscou. En 1969, Drago Arsenijevic écrivait déjà :
Personne n'a jamais pu percer le secret de Rœssler (mort en 1958). Ses sources de renseignement sont demeurées inconnues jusqu'à ajourd'hui, en dépit de très nombreuses tentatives, souvent peu sérieuses, pour les identifier.

En revanche, ce que l'on savait déjà en 69, c'est que la police suisse n'a arrêté les membres du réseau Rado-Orchestre rouge qu'en octobre et novembre 1943.
Ces arrestations tardives poussent l'auteur de Genève appelle Moscou à (se) demander :
La Suisse a-t-elle agi contre ces agents au moment seulement où la défaite d'Hitler ne faisait plus de doute ? A-t-elle, en général, toléré les services de renseignement alliés pendant la guerre ? D'autre part : la Suisse a-t-elle appris l'existence des émetteurs clandestins rouges par l'intermédiaire des services de contre-espionnage allemands, qui auraient alerté Berne ?
Enfin, ces dernières années (1969), on a posé une question à contre-courant : Rœssler a-t-il vraiment été un agent aussi important qu'on a bien voulu le dire jusque ici ?
Une question alors pertinente et qui l'est encore...

En parcourant l'introduction du livre de Drago Arsenijevic, une phrase m'a décidé à l'acheter :
Certes, les guerres se gagnent sur les champs de bataille. Il n'en reste pas moins vrai que les informations transmises de Genève et de Lausanne à Moscou contribuèrent sinon à changer la fortune des armes sur le front de l'Est, du moins à l'influencer fortement. Il me semble qu'il avait posé là les limites de l'importance de la guerre du renseignement, fut-elle celle menée par les membres de l'Orchestre rouge depuis l'Europe occupée et l'Helvétie à la neutralité, hum, variable..."

Bien cordialement,

RC

(*) A propos de Rössler, N. Bernard écrivait :
En fait, je me demande si Rössler n'était pas un agent d'Hausamann - mais Hausamann devait le nier à tout prix, pour éviter les ennuis avec sa hiérarchie et ne pas stimuler la paranoïa soviétique. Moscou aurait peut-être vu d'un autre oeil ces renseignements issus, non pas de taupes contrôlées par un réseau communiste, mais d'un membre (et quel membre !) des services d'espionnage bourgeois de l'Ouest corrompu... On sait que les Soviétiques se sont méfiés, d'inégale manière, de leurs agents en poste à l'étranger, du fait précisément de leur situtation d'agents... en poste à l'étranger : Staline a traité Sorge de "merde idéologique" (crois-je) et Philby n'a jamais pu effacer certaine méfiance de la part de gradés du KGB. Pour reprendre une expression d'un très grand film d'espionnage, "le serpent a goûté au fruit défendu".

*** / ***

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