Bonsoir à tous,

Merci Laurent pour cette pub déguisée ;-)
Sans rire, lorsque nous avons évoqué avec Loïc, il y a quelques mois la possibilité qu'il écrive un petit article sur la Heer, j'étais, comme tout rédacteur en chef devant un nouvel auteur en position d'attente et de découverte. Puis, le synopsis m'a emballé à un tel point que j'ai décidé de faire de ce "petit" article, le dossier du mois. Et je dois dire que le résultat va au-delà de mes espérances. Le travail de Loïc est intéressant, novateur, très bien écrit, agréable à lire... et en plus conforme aux idées du rédacteur en chef (moi) sur la question, ce qui ne gâte rien. Je dois dire également, et après j'arrête sinon Loïc va signer chez Grasset ou Gallimard, que c'est la première fois, depuis qu'Histoire de Guerre existe, que nous avons de tels retours positifs de lecteurs, avant même que le numéro soit en kiosque.

Loïc est, comme moi, assez "Frieserien" et nous sommes tout à fait d'accord pour dire que :
1. le 10 mai 1940, le Blitzkrieg était loin d'être un concept abouti ;
2. il existait alors une différence monstrueuse de concept entre l'échelon tactique et l'échelon stratégique de la Heer ;

Je rajouterai, mais cela n'engage que moi, que si la France a été vaincue en six semaines c'est avant tout parce que des hommes comme Guderian ou Reinhardt ont "forcé la main" de leurs échelons supérieurs, Führer inclus. Et que ce dernier, en se proclamant chef suprême de la Wehrmacht, mais en n'ayant pas, loin de là, les capacités pour assumer cette fonction, a cumulé durant le mois de mai un certain nombre de bévues, avec pour point d'orgue le Haltbefehl du 24 mai devant Dunkerque.

Sur ce, bonne soirée à tous,

Amicalement,

JRG