Projet d'assassinat d'Eisenhower ? - Le dernier coup de dés de Hitler - forum "Livres de guerre"
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Le dernier coup de dés de Hitler / Jacques Nobécourt

 

Projet d'assassinat d'Eisenhower ? de Francis Deleu le mercredi 03 novembre 2004 à 18h57

Bonsoir,

Affabulation? Intox ? Rumeur? Un peu de tout cela!
La rumeur trouve son origine dans l'interrogatoire à Liège des commandos allemands capturés le 18 décembre 1940. Skorzeny, diront-ils, aux officiers du 2ème Bureau de la 1e Armée US, est en route pour aller assassiner Eisenhower à son Quartier-général installé à Versailles. Il circule dans une ambulance américaine chargée de faux blessés. Il a rendez-vous au café de la Paix avec des agents allemands qui lui donneront les derniers détails sur le dispositif de sécurité qui entoure le commandement allié. D'autres généraux, ajoutent-ils, seront enlevés. Cent cinquante hommes auraient été chargés de ces opérations et Skorzeny en conduirait une soixantaine.
En réalité, il ne s'agissait que d'une manoeuvre d'intoxication comme l'avouera plus tard Skorzeny lui-même lors de ses interrogatoires par les services de sécurité et de contre-espionnage américains. "Nazi Plot against Eisenhower was hoax" titrera le New York Times du 22 mai 1945.
Il semble acquis, selon Jacques Nobécourt, que les prisonniers allemands interrogés à Liège avaient été parfaitement "conditionnés" pendant leur entraînement au point de croire que l'assassinat d'Eisenhower et la destruction des Quartiers-généraux faisaient partie des objectifs des commandos "Skorzeny".

Comme on savait Skorzeny capable des plus folles entreprises (1), l'hypothèse fut prise au sérieux. Chaque déplacement d'Eisenhower mobilisa un grand nombre d'hommes pour assurer sa sécurité. Entre Paris et le front, barrages, patrouilles, contrôles eurent comme résultat de ralentir considérablement les mouvements de troupes. Un sosie parfait d'Eisenhower (2) se montra alors à différents secteurs de la zone de combat pour égarer d'éventuelles recherches par les commandos "Skorzeny".

Bien cordialement,
Francis.

(1) La "libération" de Mussolini, par exemple.
(2) Pour la petite histoire, le sosie parfait d'Eisenhower était le lieutenant-colonel Baldwin B. Smith, de Chicago.

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