La délégation des MUR à Berne (suite) - Jean Moulin - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre


Et les autres livres cités


La description de ce livre

Jean Moulin / Daniel Cordier

En réponse à -2
-1Affaire de la délégation des MUR en Suisse (suite) de René CLAUDE

La délégation des MUR à Berne (suite) de René CLAUDE le jeudi 28 octobre 2004 à 00h52

Bonsoir,

Au cours de la sévère bataille politique qui faillit faire imploser les MUR à peine nés, puis plus tard lorsque Henri Frenay était à la tête d'un ministère sensible (déportés, prisonniers, déplacés) dans le premier gouvernement à Paris de Charles de Gaulle, des éléments gaullistes puis communistes vont tailler un costard de giraudiste au créateur de Combat afin de le décrédibiliser.

Cette appellation, résultat d'une suite de rumeurs, de contre-vérités et de quelques bêtises involontaires (ou par naïveté politique), naît alors que les MUR qui viennent d'être créés ont installé une délégation dont le rôle est essentiel à Berne. En étudiant des archives américaines et anglaises, Robert Belot confirme que Frenay, que ce soit dans ses éditoriaux de Combat pour une audience de plus en plus large ou dans son action politique et militaire clandestine à la tête du mouvement de Résistance le plus important de France occupée, adhère sincèrement au gaullisme au début 1943. L'adhésion de Frenay est réelle et profonde, mais elle ne saurait lui faire abdiquer son indépendance.
Frenay écrit dans une note retrouvée par son biographe sa perception de l'opération Giraud :
Réactionnaire par sentiment, entouré des hommes de Vichy et des trusts, en liaison avec Pétain, il devenait évident que l'opposition à de Gaulle n'était pas une question d'ambition personnelle, mais un calcul politique allant exactement à l'encontre de volontés françaises et qui a manifestement pour but le maintien sous une forme ou une autre du régime de Vichy et le règne des banques et des trusts. A cette manœuvre, il était impossible au Mouvements de résistance de s'associer.
C'est sans ambiguïté et cette lecture socialiste est sans doute aussi le résultat des longues discussions avec Berty Albrecht.

On peut se demande si "on" a voulu désinformer Moulin ou si c'est le fédérateur de la Résistance lui-même qui a "lu" le travail de la délégation comme la mainmise exclusive de Combat , ayant compris quel contre-pouvoir risquait de devenir la tendance Frenay à la Libération. Combat offrait une alternative séduisante au communisme. (Une sorte de travaillisme que la résistance magnifierait aux yeux des Français.)

Alors, à suivre...

Bien cordialement,

RC

*** / ***

lue 1451 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes