Bonjour,
Je viens de recevoir le n° 52 d'Histoire de Guerre et la partie courrier des lecteurs est monopolisée par les réactions à l'article de Louis-Christian Michelet.
En fait un courrier favorable, un autre critique et l'avis d'un des rédacteurs d'HdG qui montre que la "méthode historique" était plutôt ... farfelue.
Je vous laisse lire ces courriers et je ne relèverai que ces deux phrases :
"
Enfin, les vérités sont dites, et bien dites. Non, de Gaulle n'est pas parti à Londres pour poursuivre la lutte, mais simplement parce que son attitude, durant la courte période où il faisait partie du gouvernement Reynaud, hautaine et méprisante vis-à-vis de Weygand, risquait de lui attirer les pires ennuis lorsque la hiérarchie fut inversée."
Comme c'est bien vu ! Effectivement quand une dictature prend le pouvoir, on risque "les pires ennuis" pour des peccadilles (ou même simplement pour ses origines).
Quelle prescience de la part de de Gaulle s'il avait encore un fois prévu l'inimaginable : qu'il risquait de se retrouver dans une cellule voisine de celle de Paul Raynaud ou assassiné comme Georges Mandel.
Je n'aurais pas prêté à Weygand des intentions si mesquines !
Amicalement.
Jacques mort de rire.